Contexte

A ce jour, les antipsychotiques prescrits dans le cadre de la schizophrénie n’ont toujours que peu d’effets sur les symptômes négatifs et cognitifs. C’est pourquoi de nouvelles stratégies thérapeutiques sont apparues, comme limiter la signalisation du glutamate dans le cerveau. Les récepteurs métabotropiques du glutamate de type 2 (les récepteurs mGlu2), qui sont des auto-récepteurs inhibiteurs de la libération du glutamate, ont ainsi été envisagés comme de nouvelles cibles thérapeutiques prometteuses. Si les quelques petites molécules chimiques entrées en phase clinique ne se sont pas avérées suffisamment efficaces, l’utilisation d’anticorps semble être une alternative pertinente.

Bénéfices

L’équipe de recherche a optimisé un nanobody activateur de mGlu2 qui corrige les défauts de cognition dans un modèle murin de schizophrénie. Ces effets sont observés pendant plusieurs jours après injection intrapéritonéale et des premiers résultats montrent la capacité du nanobody à traverser la barrière hémato-encéphalique.

Applications

Ces résultats ont des implications très prometteuses pour l’amélioration du traitement de la schizophrénie avec un effet potentiel sur les symptômes positifs et négatifs.